3e dimanche de l’année C – homélie
Les hommes croient qu’il faut des splendeurs, des ornements et des luminaires – un spectacle quoi – pour louer et vénérer Dieu et tout cela existait dans ce que l’on appelle la 1ère alliance où l’on copiait les cours des rois de l’époque pour vénérer Dieu dans de splendides temples … Sauf dans le livre de Néhémie qui relate le retour à Jérusalem après 50 ans d’exil et où il ne reste rien de l’ancienne splendeur du Temple alors en toute simplicité le gouverneur Néhémie rassemble le peuple sur la place autour du seul livre de la Parole de Dieu à Moïse qui reste et son prêtre Esdras qui lit et traduit et c’est ainsi qu’a lieu la première célébration en toute simplicité pour remercier Dieu au milieu des ruines de Jérusalem d’avoir libéré le peuple et le prêtre ajoute que ce jour est désormais consacré à notre Dieu qui est un Dieu libérateur alors rentrez chez vous et partagez vos repas comme de frères et entre les frères et que la joie soit votre rempart au milieu de ces ruines.
Et Jésus dans l’évangile d’aujourd’hui ne dit pas autre chose mais il le dit autrement : Le Dieu libérateur m’a envoyé et m’a consacré dans son Esprit afin que je porte une bonne nouvelle aux pauvres et la libération aux captifs et aux opprimés et la guérison aux malades parce qu’à travers Jésus le Messie, Dieu a révélé sa volonté d’un monde de grâces et de bénédictions et de bienfaits …
Et si nous remontons à la 1ère lettre aux Corinthiens il nous est dit : que nous tous et sans exceptions nous formons le corps du Christ toujours dans l’Esprit qui nous envoie pour construire le monde nouveau de la vraie fraternité où chacun remplit sa mission à lui confiée par l’Esprit afin que vienne le règne du Père qui est un règne de paix et de libération et de partage.
Jean-Pierre Frey, sma