1 juillet 2025

Vingt-cinquième dimanche du temps ordinaire

HOMELIE DU VINGT-CINQUIEME DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE

« Celui qui est digne de confiance dans la moindre chose est digne de confiance aussi dans une grande. »

Chers amis dans le Christ Jésus, nous avons écouté ce matin, le prophète Amos et Jésus, mettre en garde les personnes qui veulent gagner de l’argent à tout prix, en allant jusqu’à opprimer les pauvres pour atteindre leur but. Pourtant, nous savons tous combien l’argent est utile dans notre monde. Si vous n’en avez pas, malheureux êtes-vous. Mais, si vous en avez, vous n’en avez jamais assez.  Voilà le drame !

Le message du prophète Amos, apparaît dans un contexte précis où il y avait une grande prospérité dans le royaume de Samarie. Cependant au lieu que cette prospérité économique profite à tous les habitants, les riches devenaient plus riches en particulier en extorquant les plus pauvres. Même quand ils sont emmenés en justice, ils payent les juges qui rende un jugement en leur faveur. C’est juste exactement comme cela se passe dans notre monde d’aujourd’hui. Avec la dernière crise sanitaire, les plus riches de notre monde sont devenus plus riches. Ils ont augmenté les prix du carburant pour devenir plus riche, ils nous ont vendu des médicaments et des vaccins et se sont enrichis etc. Comme le dit le prophète Amos, « ils ont diminué, les mesures, augmenté les prix et faussé les balances ».

En face, de cette injustice, Dieu dit qu’il n’oubliera aucun de leurs méfaits. Tout le long de la Bible, ce que Dieu a toujours essayé d’enseigner à Israël, c’était le soin des plus petits et des pauvres. Même l’institution du Sabbat était pour que les propriétaires n’emploient pas leurs esclaves en ces jours en les privant de repos. Hélas, il y a des propriétaires qui vivaient le jour de repos de leurs employés comme un calvaire. Ils ne voyaient que l’argent qu’ils perdaient en accordant le repos à leurs employés. Pour eux, l’argent est devenu non pas un moyen, mais un but. Cher ami : l’argent est-il pour toi un moyen ou un but à atteindre ?

Il y avait un industriel qui avait vu un pêcheur, allongé à côté de sa pirogue, relax, en train de fumer sa pipe. Alors, il lui demande : Pourquoi n’es-tu pas plutôt en train de faire la pêche toi ? Alors, le pêcheur lui répond : qu’il avait assez de poissons pour la journée. Puis l’industriel reprit : Mais tu pourrais en attraper un peu plus. Et le pêcheur lui demande : Mais que ferais-je avec ? Alors, l’industriel lui répond : Pour gagner de l’argent. Puis tu pourras faire installer un moteur sur ta pirogue pour aller en eau profonde, afin d’attraper plus de poissons, ce qui va te faire gagner plus d’argent. Puis tu pourras acheter de plus grand filets, ensuite d’autres pirogues. Puis plus de poissons, plus d’argent et tu deviendras riche comme moi. Alors le pêcheur lui demande : Ensuite, que ferais-je ? L’industriel lui dit : Alors tu pourras bien profiter de la vie. Alors le pêcheur le regarde, secoue la tête puis lui demande : Que penses-tu que je suis en train de faire maintenant ? On peut avoir de la fortune, et ne jamais avoir le temps d’en profiter.

C’est pourquoi Jésus loue l’habileté de l’intendant de l’évangile d’aujourd’hui. Il avait très vite compris que l’argent était un moyen et non un but à atteindre. D’une manière malhonnête, il utilise l’argent de son maître pour se tailler une bonne place. Ce que Jésus nous invite à apprendre de lui, c’est d’abord de comprendre que nous ne sommes que des intendants de ce que nous pensons posséder. Ensuite, de comprendre que ce que Dieu nous a donné à gérer comme bien matériel, nous pouvons l’investir en don à ceux qui sont dans le besoin, pour recevoir à notre tour la vie éternelle.